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Janvier, le couronnement du roi de la galette au bureau

éa y est le foie gras, la dinde et les marrons des fêtes de fin d’année c’est fini. Aujourd’hui c’est la galette des rois, c’est l’épiphanie!

Que l’on soit du sud avec la brioche aux fruits confis ou du nord avec la galette de pâte feuilleté tartinée de frangipane, on adore tous la tradition entre amis et en famille. Mais que’n est-il au bureau? Je vous propose qu’on se retrouve tous dans la salle de réunion à 16h pour partager une galette des rois! La galette au bureau c’est un des événements classiques entre collègues. En effet, les managers disent que cette tradition permet de souder une équipe et d’améliorer le bon vivre au travail. La moitié des Français aiment cette coutume au travail, ce qui veut donc dire que l’autre moitié ne l’apprécie pas tellement.

Et on peut les comprendre, cette tradition comporte certains dangers qui peuvent en révulser plus d’un.

Après les kilos en trop que l’on a déjà acquis lors des fêtes, il reste encore plusieurs embarras. Ce rituel souvent mis en place au bureau est à la base sympathique et synonyme de nos souvenirs d’enfance où nous allions sous la table de notre grand-mère distribuer les parts de galette. Nous avons troqués nos petites robes fleuris et nos salopettes en velours contre tailleurs et costumes, nos petites voix enfantines contre nos voix rauques et profondes, la table en bois de mamie dans le salon contre le bureau dans le salle de travail. Il y a pourtant, chaque année, Jean-Claude notre collègue à cheval sur le folklore autour de cette tradition propose de glisser le plus jeune de l’équipe sous le bureau pour répartir les parts. Alors si c’est votre cas, il vous suffit d’arriver en retard à la salle de réunion pour en être dispensé car le côté mignon de la chose a totalement disparu.

Une fois que chacun à sa part, place au problème de la fève! Tout le monde prie pour ne pas tomber dessus. Pourtant nous la désirions tant lors de notre enfance que les adultes la glissaient discrètement dans notre part pour satisfaire notre envie. Pour éviter que Mylène insiste lourdement pour que vous choisissiez votre roi ou reine, glissez en catimini la fève dans votre poche à l’abri des regards de vos collègues. Et si vous n’avez pas réussi ce tour et n’avez pas un ami complice dans la salle de conférence, choisissez un jeune arrivant dans l’entreprise plutôt que votre chef en prétextant que cela lui portera chance pour son avenir parmi vous.

Chanceux, chanceuse (ou pas), tu as donc obtenu le privilége de porter la couronne avec ton heureux élu, de lui faire la bise et de parader dans les bureaux avec ce beau bijou en carton doré et imbibé de gras! Il est maintenant de ton devoir da’cheter la prochaine galette.

Alors, qui sera la future tête couronnée ?

Par Marie Dangin