Aujourd’hui en France, on estime que 10 à 15 % des salariés pratiquent le nomadisme en entreprise contre 18 % en moyenne chez nos voisins européens. Un retard qui se creuse d’autant plus à l’échelle mondiale, où prés d’un milliard de personnes ont déjà adopté ce nouveau mode de travail.
Avant de continuer, il convient de préciser ce qui se cache derrière le terme de « nomadisme ». Le nomadisme est un nouveau mode de travail facilitant le travail à distance qui s’est rapidement développé avec l’arrivée des nouveaux modes de communication. Cette façon de travailler amenée par les nouvelles générations est en passe de devenir un nouveau standard d’organisation et de management au sein des entreprises. Quels sont alors les nouveaux espaces de travail ? Quels avantages les salariés et les entreprises en retirent-ils ?
On distingue deux formes de nomadisme : le nomadisme « intra-entreprise » et le nomadisme « extra-entreprise ». Le premier regroupe tous les endroits où le salarié peut être amené à travailler, mis-à-part son poste de travail, tout en en restant dans l’entreprise. Le nomadisme intra-entreprise comptabilise donc le temps passé en réunion, en visioconférence, à discuter avec vos collaborateurs et mémé dans le bureau de votre patron ! Le nomadisme extra-entreprise quant à lui, désigne les travailleurs mobiles qui sont amenés, de part leurs fonctions, à quitter régulièrement l’entreprise. Le télétravail est une forme de nomadisme extra-entreprise. Et lorsque vous louez une salle de réunion sur Bird Office vous êtes aussi considéré comme un « nomade extra-entreprise » !
En apportant une certaine liberté aux employés dans leur façon de gérer leur planning et leur travail, le nomadisme est une nouvelle forme de management à part entière, acceptée et adoptée par de plus en plus d’entreprises. Pourtant, même si 74 % des entreprises du CAC 40 se disent prêtes à effectuer une refonte des espaces de travail pour faciliter le mobilité des salariés, 80 % d’entre elles sont encore réticentes à accepter le travail à distance. La faute à un manque de confiance et à une sous-estimation des bénéfices pour l’entreprise.
Plus d’informations en images grâce à cette infographie réalisée par Ciel, Mon Bureau !
