Lorsqu’on finit (enfin) nos études, on se voit déjà avec le portefeuille remplit de tickets resto et au bord de la plage à Aix en Provence. Alors on fait comme tout le monde et on se lance dans le monde du travail, nous voilé jeune actif. Dans un premier abord, ça nous botte pas trop de quitter la vie étudiante et au final on y trouve son compte. Mais quand on passe de jeunes étudiants assistés à jeunes actifs indépendants, comme ceux dans la pub SNCF qui ne font que sourire, on croise pas mal de problèmes, comme ça, sans que personne ne nous en ai jamais parlé. Bird Office vous liste les problèmes que l’on découvre au début de notre carrière :
1- Le coût dur des impôts
Ça y est, on touche enfin un des points positifs de la vie active, le salaire! On se fait plaisir! Mais on oublie que même si on est payé 12 mois, on n’en touche que 11. Ça parait bête mais la première année, on y pense pas et cela surprend quand ça tombe. Alors vient la question : pourquoi ne pas prélever directement ? Pourquoi nous donner de l’argent pour nous le reprendre ?
2- Dur dur de se faire des amis en salle de réunion
Depuis toujours on rencontre des personnes de notre âge, on lie des amitiés à chaque rentrée, on élargit notre cercle d’amis. Mais lorsqu’on devient jeune actif, la triste réalité sociale s’abat sur nous. Nos relations se resserrent au strict minimum, c’est à dire les 10 collègues de votre open-space. On espère que vous les aimez bien, sinon on espère que vous êtes dans une ville où votre réseau est déjà bien établi parce que à l’approche de la trentaine, se faire de nouveaux amis devient un exploit. A moins de s’inscrire à des cours de poterie ou de ping-pong, mais est-ce ce que vous souhaitez réellement?
3- L’administration est ton ennemi
L’université ne t’aura servi que d’échauffement et d’entraînement. Dans la vie adulte, facture GDF, impôts, assurance, loyers, etc. deviennent des obstacles à votre santé mentale, soyez forts ! Heureusement pour nous, nous vivons dans le pays des fromages et côté aide, on est plutôt bien placé. Cherchez bien et vous réussirez à gratter un ou deux billets.
4- Les vacances servent à se reposer
Passer de 3 mois de vacances par an à 5 semaines est un passage très difficile dans notre vie. Heureusement, on finit par s’y habituer. Le seul problème c’est qu’on oublie de se reposer et pourtant on en a bien besoin tant mentalement que physiquement. On essaie de repousser au maximum pour avoir de lonnnnnguuuue vacances en été. Et ça, c’est une mauvaise idée, parce que travailler 10 mois sans prendre un seul jour, c’est le meilleur moyen de devenir grincheux.
5- Difficile de ne pas grossir
argent – de temps + fatigue = gros bidou et bourlets. Si on ajoute à ça, un métabolisme qui commence à stocker les graisses, on prend un aller simple vers le pays du gras. Alors « ne mangez ni trop gras ni trop sucré ni trop salé » et « mangez 5 fruits et légumes par jour » pour garder votre silhouette de jeune diplômé.
6- L’alcool ce n’est plus de l’eau
Jadis, lorsque vous étiez étudiant, l’alcool était considéré comme de le’au, ce breuvage vous en profitiez sans modération pour des occasions festives et c’était facile de se’n remettre. Aujourd’hui, quand vous en abusez, difficile de se lever le lendemain voir même dans les semaines à venir. Le stress quotidien vous a appris à boire d’une autre manière, comme tonton Pierrick, un verre ou deux par jour pour se détendre. Attention à ne pas se retrouver pilier bar à côté de Georges et son ballon de blanc à 10h du matin.
7- La carrière ce n’est pas si important
Si l’on avait cru ce que nous disaient nos parents et nos profs depuis notre plus tendre enfance, on serait tous dans un état avancé de névrose. NON, « réussir professionnellement », « gagner de l’argent », ce n’était pas les choses les plus importantes de notre existence. Ça compte un peu, beaucoup même, mais il y en tellement d’autres : la bière, les pizzas, les amis, à Joséphine, ange gardien. Sachez donc que même si votre carrière est au plus mal, que vous approchez la trentaine (éa en fait des points négatifs, en somme), on est tous (un peu prés) dans le même cas. Finies les superbes carrières et les situations de rêve que papa et maman ont toujours tant imaginé pour nous : faire le même job toute sa vie, puis partir d’un AVC, très peu pour nous !
