Si l’environnement de travail est parfois perçu comme un endroit plaisant où les opportunités de socialisation ne manquent pas, il peut parfois prendre la forme d’un véritable lieu de torture en raison de la faune qui l’habite.
Quoi, des collègues de bureau pires que Vlad l’Empaleur ou Pierre le Cruel ? On exagéré un peu, certes, mais certains types de collègues sont en mesure d’engendrer des crises de spasmophilie chez les plus fragiles d’entre vous. Quels sont les profils de ces collègues si désagréables, agaçants ou dangereux pour votre carrière qui feront passer votre patron pour un saint ? Les voici. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé n’est que fortuite…
Le dragueur
Même s’il n’est pas le plus dangereux, à vrai dire tout département quelque peu fourni en compte au moins un, le dragueur peut tout de même être un profil susceptible d’empoisonner vos journées au bureau si vous devenez sa cible. La machine à café et les séminaires d’entreprise à Lyon, Bruxelles ou Londres, sont ses terrains de jeu favori, même s’il ne renonce pas à tenter sa chance dans des situations moins favorables. Heureusement, la technologie est passée par lé et désormais, le dragueur peut frapper de façon furtive grâce à sa boîte e-mail, véritable outil de spam à l’attention de la gent qu’il ou elle convoite.
Pour vous protéger, rien de plus simple : restez toujours sur le terrain du professionnel. Et s’il devait tout de même insister, pourquoi ne pas lui parler de votre cher ami avocat qui s’est spécialisé dans les affaires de harcèlement sexuel ? Effet garanti !
Le cireur de pompes slash à réseauter
C’est un secret de polichinelle, les compétences ne rentrent pas toujours en ligne de compte lorsqu’il s’agit de décrocher une promotion. Après tout, difficile pour un cadre supérieur de prendre la décision de se rapprocher d’un employé qui’l ne peut tout simplement pas blairer sous prétexte qu’il est super efficace et un véritable plus pour l’entreprise alors qu’il peut tout simplement promouvoir son pote Rémy et pouvoir ainsi parler le lundi matin dans son bureau de leur partie de golf du week-end. Le cireur de pompes, en professionnel aguerri au mode de fonctionnement des grandes entreprises, se focalise donc sur l’essentiel : nouer des relations. Le cireur de pompes lambda passe plus de temps à se faire bien voir et à promouvoir l’image la qualité de son travail plutôt que de s’en soucier. Vous aurez bien du mal à vous protéger de son pouvoir, à moins de rentrer quelque peu dans son jeu.
Se retrouver assis à côté d’un tel individu peut également être usant nerveusement, à force de voir sa chaise vide ou l’entendre chanter les louanges de son travail au téléphone à longueur de journée.
Le papoteur
Le papoteur, ce collègue qui ne peut survivre sans discuter avec autrui pendant plus de 10 minutes, se retrouve lui aussi dans de nombreuses salles de réunion, même si la gravité de sa pathologie varie avec chaque spécimen. De prime abord sympathique, cet animal social compulsif, véritable toxicomane des rapports humains toujours à la recherche de son fix, peut se muer rapidement en une véritable plaie, surtout si’l vous a pris d’affection. Malheureusement, en raison du capital sympathie que ce genre d’individu dégage, il n’est pas toujours facile de l’envoyer sur les roses. à vrai dire, le papoteur ne se rend pas compte du désagrément qu’il cause, même lorsqu’il s’assied sur votre bureau pour vous parler de son week-end au Touquet avec sa tante Hortense alors qu’il vous reste quelques heures pour boucler votre rapport de fin de mois ! Pour vous en débarrasser, pourquoi ne pas vous inspirer de la technique utilisée par les personnes ne souhaitant pas être importunées par les visites dominicales à domicile des Témoins de Jéhovah, qui consiste à apposer bien en évidence sur votre porte un autocollant : à je donne du sang à ? Trouvez ce qui le révulse…
Mr-Je-Suis-Tout-Le-Temps-Débordé ou Mme-Tu-Saurais-Pas-M’aider
Mr-Je-Suis-Tout-Le-Temps-Débordé passe son temps à demander aux autres ce qu’ils font, à tenter de déterminer si leur planning chargé, tout en se plaignant constamment de sa propre charge de travail. L’objectif de ce salarié rusé est simple : trouver de bonnes pommes à qui confier ses jobs afin de pouvoir lui-même se rouler les pouces ! La tâche qui occupe la majorité du temps de travail de Mr-Je-Suis-Tout-Le-Temps-Débordé, ou Mme-Tu-Saurais-Pas-Ma’ider, consiste à créer l’illusion de la surcharge afin d’obtenir l’assignation des ses tâches, par pitié de ses collègues de bureau naïfs ou décision du supérieur, à d’autres employés. Le plus intéressant avec Mr-Je-Suis-Tout-Le-Temps-Débordé, c’est qu’il déploie probablement plus d’efforts à tenter de faire croire qu’il est débordé qu’il en faudrait pour achever les tâches qui lui incombent. Non, Mme-Tu-Saurais-Pas-Ma’ider ne s’occupera pas de ces tests de validation, même au prix de devoir faire des heures supplémentaires !
Le mêle-tout
Le mêle-tout, c’est quelqu’un qui se comporte comme votre patron à la simple différence qu’il est un employé tout ce qu’il y a de plus banal. Il aime fourrer son nez partout et surtout là où ça ne le regarde pas, donner son avis sur tout ce qui bouge et en particulier lorsqu’on ne lui a rien demandé. Ce genre d’individu présente souvent le complexe du cadre manqué, à savoir du salarié qui se voyait gravir un à un les échelons de l’entreprise de façon irrésistible pour devenir le nouveau Steve Jobs.
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