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Le Guide Bird Office pour réussir votre prochaine réunion à Amsterdam

Vos obligations professionnelles vont vous emmener très bientôt du côté des Pays-Bas alors que vous avez une réunion prévue à Amsterdam, une mission de conseil à mener à Rotterdam ou ailleurs ? à côté des images d’Épinal telles que les moulins, les canaux et les tulipes, vous ne connaissez pas grand-chose de la Hollande ? Voyons, dans la bonne humeur, à quoi vous devez vous attendre à l’occasion de votre déplacement professionnel pour assister à une réunion aux Pays-Bas : particularités, dangers et autres choses bonnes à savoir.

1. Sur la route des Pays-Bas

Vous avez choisi la voiture pour vous rendre à votre réunion ou séminaire à Amsterdam ? Dans ce cas, lisez attentivement les paragraphes qui suivent, les habitudes de conduite et de mobilité des Hollandais étant quelque peu à part. Sur autoroute, la vitesse maximale est fixée à 120 ou 130 km/h, en fonction du tronçon sur lequel vous vous trouvez. Mais bien souvent, vous constaterez que les véhicules arborant une plaque jaune à 6 symboles n’hésitent pas à rouler bien plus lentement. Est-ce par réflexe, vu que le Hollandais ne s’éloigne jamais trop de chez lui sans avoir arrimé sa caravane à son véhicule ? Est-ce en raison d’une petite tendance à la pingrerie (voir ci-dessous) ? Difficile à dire, mais c’est un fait : le Hollandais roule généralement lentement. Si vous avez le pied plus lourd, soyez prudent.

Une fois l’autoroute quittée, un autre danger vous guette : les innombrables pistes cyclables et deux-roues que l’on trouve aux 4 coins du pays. Comme partout dans le monde, les usagers faibles que sont les cyclistes ont toujours la priorité. En Hollande ils sont partout, et vu que les pistes cyclables traversent en de nombreux endroits les routes, vous devrez être extrêmement vigilant. Et ne pensez pas que la météo exécrable va décourager le Hollandais, né avec une selle sous les fesses. Le vélo est à Jeroen ce que le cheval est à Genghis. Qu’il pleuve, qu’il gèle ou qu’il neige, les Bataves n’en ont cure.

Une fois arrivé à Amsterdam, prenez garde à l’endroit où vous stationnez votre véhicule : la plupart des zones de parking sont réservées aux résidents qui disposent d’un permis annuel. Vous stationner sur l’un de ces emplacements, c’est se retrouver dans l’heure avec un sabot sur votre véhicule, ou avec votre voiture à la fourrière !

2. à la cantine

Sans vouloir jouer les chauvins, la cuisine hollandaise n’a pas la finesse et la variété de la gastronomie française. Si vous visitez la cantine d’une entreprise aux Pays-Bas, ne vous attendez donc pas à un feu d’artifice culinaire, que du contraire. Vous remarquerez d’ailleurs que les habitudes alimentaires de vos collaborateurs ou clients bataves sont plutôt curieuses. Est-ce parce que des substances illicites en France comme le cannabis sont en vente libre ? L’hypothèse mériterait d’être examinée ! Par exemple, le Hollandais lambda est un grand fan de lait, qu’il boit à tout moment de la journée. Il se moque bien de ces nutritionnistes qui affirment que le lait de vache est un lait de croissance pour le veau qui na’ donc rien à faire dans le régime alimentaire des hominidés (cela expliquerait-il d’ailleurs pourquoi les Hollandais sont, en moyenne, les gens les plus grands du monde : 1m85 en moyenne pour les hommes ?). Et après tout, il n’a peut-être pas tort : la cuisse de poulet, au départ, n’a pas non plus vocation à nourrir le genre humain. Son but premier est d’empêcher la poule de devoir se déplacer à cloche-pied et, ce faisant, d’avoir l’air encore plus idiote qu’à l’accoutumée, comme tout le monde le sait.

Pour en revenir à notre boisson lactée, ne soyez donc pas étonné de voir, après votre passionnante réunion en plein cœur d’Amsterdam, votre collègue Jan boire un verre de lait avec son spaghetti bolognaise alors que vous rêvez d’un ballon de rouge que vous ne verrez pas. Parmi les à spécialités culinaires à inénarrables que vous pourriez retrouver au menu, il y aura sans aucun doute l’incontournable croquette, souvent au ragoût de veau et industrielle, qui peut être mangée dans un petit pain (sans oublier l’indispensable verre de lait pour faire descendre le tout). D’après Wikipédia, chaque Hollandais mange 29 croquettes par an. Elle est tellement populaire que même McDonalds’ propose un McKroket… Cela ne s’invente pas. Comme en Belgique voisine, on y aime également les fricadelles, les frites à la mayonnaise… En bref, tout ce qui est plus ou moins comestible et susceptible de prendre un bain dans de l’huile à 180 degrés.

Autres plat très populaire en hiver, la soupe aux pois et aux lardons, très roborative. Par contre, vous ne vous étonnerez pas si c’est un peu lourd : de soupe elle n’en a que le nom. à ce titre, pour savoir si une soupe aux pois hollandaise est réussie, il suffit de retourner votre bol. Si le contenu, dont la texture doit se rapprocher du mortier franchement sorti de la bétonnière, reste dans votre bol comme des œufs en neige, cela signifie qu’elle est parfaite ! Si cette soupe est plutôt goûtue, attendez-vous néanmoins à passer le reste de la journée avec la sensation d’avoir un parpaing dans l’estomac.

3. Communication assurée en anglais

Si vous maîtrisez l’anglais, vous n’aurez aucun mal à vous faire comprendre lors de votre réunion aux Pays-Bas, que ce soit en entreprise ou durant vos pérégrinations dans le pays. Environ 90 % de la population parlent couramment l’anglais, et sans aucune réticence. à moins de vous perdre dans un petit village du Limbourg et de demander votre chemin à une sympathique mamy, communiquer dans la langue de Shakespeare est tout à fait naturel. Cela s’explique par le fait que l’anglais est enseigné très tôt à l’école et que la grande majorité des films ne sont pas doublés mais sous-titrés.

4. Pire que les écossais ?

Les écossais ont la réputation d’être des incorrigibles radins. Sans tomber dans la généralisation, cette caractéristique est tout de même visible au pays de Vondel. Admettons que, durant votre mission en entreprise à Amsterdam, vos collègues organisent une collecte pour l’achat d’un cadeau d’anniversaire, pour une naissance, etc. Ne soyez pas surpris de voir vos collègues tendre des pièces en guise de participation, ou vous demander combien on doit vous rendre alors que vous tendiez un billet de 5 EUR (tout ça, c’est du vécu, et pas qu’une fois !). Aux Pays-Bas, il est tout à fait accepté d’offrir une cravate à 40, ne soyez pas déstabilisé.